dimanche 3 juillet 2016

« Quand on partait sur les chemins, à bicyclette. »



Je débute ce mois de juillet avec mon nouveau « fidèle destrier » qui me permet de longer les kilomètres de pistes cyclables au bord de la Havel. L’impression de vivre encore plus pleinement à la mode allemande puisque c’est l’un des moyens de locomotion le plus utilisé ici (avec les grosses berlines *). Je perds enfin mon statut de piéton toujours en alerte au moindre cling-cling de sonnette derrière mon dos.


S'éloigner de Potsdam 

Suivie de près par le « Huckleberrys » (Tom Sawyer c'est l'Amérique)
                                      


Le long de la voie, partout des échoppes qui proposent de s'initier au Stand-up paddle et canoë/kayak (dans mes plans pour août)



Et des cafés pour permettre aux Radler (cyclistes) de refaire le plein. 


Dans les nouveautés, mis à part l’Euro 2016 qui enthousiasme la foule (y compris les footballeurs en herbe de la Kita qui se prennent tous pour Thomas Müller), je continue de découvrir via les exposés en cours d’allemand les villes d’origine des étudiants. Je crois que c’était la première fois que j’entendais parler du Baloutchistan situé entre l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan. Eblouie par les photos des paysages de montagnes, des tenues brodées, des bus colorés, des plats de fête, j’ai cependant retenue aussi que les Baloutches fuient de sanglants conflits qui sévissent dans cette province depuis 2004. En fond, toujours une histoire de prise d’armes par des groupes rebelles séparatistes qui revendiquent le droit des Baloutches à disposer des ressources du sous-sol : gaz, uranium, or etc. et de ne pas se laisser piller par leurs voisins.

Mercredi prochain a (malheureusement) lieu mon dernier cours, et je passerai ensuite de nouveau tout mon temps à la Kita où je prépare en ce moment une danse pour la fête de l’été. Le thème de la fête étant les Olympiades, j’ai transformé la « danse du feu » que je fais dans mes ateliers en « danse de la flamme olympique » qui lancera les festivités le 16 juillet. 



* La majorité des autoroutes allemandes sont sans limitation de vitesse, et je pense que ça influe dans le choix du véhicule à l'achat qui se doit d'avoir un puissant moteur. J'ai vu une seule Micra depuis mon arrivée ;). A Potsdam ces messieurs-dames roulent plutôt en Porsche, BMW, Volkswagen. 


Bonus : 

Un air baloutche


Tschüssi !




Attention à la traversée d'enfants (qui jouent)


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