a dit Nietzsche.
Je ne sais pas si c'est typiquement Allemand mais à ma Kita
des citations/pensées philosophiques ou pour « positiver » sont
partout présentes (sur cartes postales, calendriers) de la salle de pause aux
toilettes. Une grande importance est accordée également aux petits détails comme des bouquets de fleurs, des jolies pierres, des coquillages déposés un peu partout. (photos à venir sans doute)
Quelques brèves depuis la parenthèse enchantée à Dresde et
le retour au quotidien.
Je suis au milieu de mes sessions d’allemand où l’ambiance
toujours bon enfant contrebalance avec la masse de nouveautés à engranger. J’ai
pu mieux connaître mes deux voisins de cours : Mariami, fille au pair qui vient
de Georgie et Krys, qui vient d’Angleterre et donne des cours d’anglais à
Potsdam. Il a la chance de vivre à Kladow, village dans la nature entouré par
les fleuves (à découvrir !) et il prend le Ferry pour venir.
Nous continuons seul ou en groupe à échanger sur des thèmes
variés : « Notre vision du monde dans 100 ans », « la maison
de nos rêves », et certains peuvent également présenter en exposé leur
ville d’origine. J’ai ainsi pu découvrir Téhéran (Iran) et Kharkov (Ukraine)
avec leurs points forts (architecture, gastronomie, vie culturelle) et les
côtés « obscures » (dirigeants politiques, corruption, grands écarts
de richesse dans la population).
Hier soir à la colloc, fidèle à notre habitude nous avons
fêté les anniversaires du mois de juin (cad ceux de Daria, Gaston et moi).
Pour la petite anecdote, voyant cette superbe pastèque
vidée, ni une ni deux je me suis emparée d'un couteau
pour faire de la déco avant de me faire hurler dessus par Gaston (hyper stressé
par l'organisation). En effet, la pastèque devait servir de contenant pour le
cocktail de la soirée. Devant mon regard ahuri et mon explication « Mais
je voulais faire comme pour Halloween » il a fini par rire et j'ai pu
customiser le couvercle.
Lecker ! |
Cadeau original de Lorenzo en souvenir de notre interprétation d'Imagine de John Lennon.
Malheureusement (ou heureusement pour
mes oreilles ;) ) je devais me rendre à la nuit tombée au parc Sanssouci
pour écouter en plein air « Le Concert des Nations » orchestré par
Jordi Savall. L’événement s’intitulait « Une nuit à Versailles » et
comme c’était mon premier concert de musique de ce genre (baroque, avec instruments d'époque) je ne savais pas à quoi
m’attendre. Arrivant avec 5 mn de retard, je me suis faite houspiller par mes
voisins de rangée, aussi froids que la température. Cependant, deux morceaux
m’ont complètement transportée et la fin en apothéose avec le feu d’artifice a
rendu ce moment magique.
Enfin, peut être en lien avec l’arrivée imminente de mes 28
printemps, j’ai eu envie de m’ « encrer » de nouveau. Rien de
plus simple à Berlin, où l’acte de se faire tatouer est aussi banal qu’aller
chez le coiffeur. C’est encore plus flagrant avec les beaux jours et les tenues
courtes qui laissent entrevoir un ou plusieurs tatouages chez la majorité des
personnes que je rencontre (jeunes ou âgées).
C’est donc à Kreuzberg que j’ai poussé la porte de Schwarze Hand Tattoo.
Et à peine une demi-heure plus tard, un certain Ivan a rajouté ce souvenir
indélébile à ma peau. Pour les curieux je ne tiens pas à citer l’emplacement ou
le motif de ce tatouage personnel (et très petit encore une fois).
J’ai par contre remarqué que ma petite étoile faite à
Bayonne avant de partir est un motif très très répandu ici.
Toujours en goguette à Sanssouci,
L'arbre bicentenaire qui tient la route avec son feuillage printanier (je ne m'y attendais pas).
Du miel et des abeilles dans un petit jardin caché.
De (fausses) ruines antiques au milieu de la pampa.
Et un type qui joue de "l'échelle".
Ps : Je n'écris pas mes articles à 6 h du mat (même si ce serait tout à faire possible me connaissant), mais je ne peux pas modifier l'heure de publication choisie par Blogger qui reste bloqué à l'heure avancée du Pacifique. Parfois je planifie donc les articles à l'heure où je les publie mais à présent que j'ai expliqué cette broutille je laisserai faire.
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